Mathieu Sacrispeyre m'a interrogé sur la relation startups / grand-groupes et voici mes réponses:
Selon moi, on a assisté à trois phases:
Une première étape de réponse un peu angoissée à la peur d'être ubérisé (2010 - 2014) suivi d'une logique plutôt d'affichage soutenu par la marque French Tech et dont l'apogée est marquée par l'ouverture de Station F à l'été 2017. La troisième phase est celle de la maturité où les grands groupes ont appris qu'il fallait payer les POC (proof of concept). Tu retrouveras plus de détails sur les trois phases dans L'inexorable déclin de la relation startup / grand groupe.
Au global même si les relations ont progressé, on trouve toujours des grands groupes qui ont un complexe de supériorité (les startups n'ont aucune chance de grandir sans notre aide) ou d'infériorité (on ne peut rien apporter aux startups). Ces idées reçues sont décryptées dans Relations startup: aller au delà des idées reçues.
Les défauts principaux sont pour les grands groupes la sur-promesse et pour les startups l'illusion qu'on tient un très beau deal, juste parce qu'on a réussi à parler à un interlocuteur d'un grand groupe qui peut-être n'a aucun pouvoir sur le cycle de vente.
Mes conseils:
Selon moi, on a assisté à trois phases:
Une première étape de réponse un peu angoissée à la peur d'être ubérisé (2010 - 2014) suivi d'une logique plutôt d'affichage soutenu par la marque French Tech et dont l'apogée est marquée par l'ouverture de Station F à l'été 2017. La troisième phase est celle de la maturité où les grands groupes ont appris qu'il fallait payer les POC (proof of concept). Tu retrouveras plus de détails sur les trois phases dans L'inexorable déclin de la relation startup / grand groupe.
Au global même si les relations ont progressé, on trouve toujours des grands groupes qui ont un complexe de supériorité (les startups n'ont aucune chance de grandir sans notre aide) ou d'infériorité (on ne peut rien apporter aux startups). Ces idées reçues sont décryptées dans Relations startup: aller au delà des idées reçues.
Les défauts principaux sont pour les grands groupes la sur-promesse et pour les startups l'illusion qu'on tient un très beau deal, juste parce qu'on a réussi à parler à un interlocuteur d'un grand groupe qui peut-être n'a aucun pouvoir sur le cycle de vente.
Mes conseils:
- Pour les grands groupes: se rattacher à la marche de l'entreprise comme par exemple les achats innovation. A lire: Rendez vos achats stratégiques grâce au sourcing de startups !
- Pour les porteurs de projets des grands groupes: avancer dans le concret avant de demander de l'aide. A lire: Corporate hacking: quelques clés pour changer une entreprise de l'intérieur.
- Pour les startups: appliquer les méthodes de vente complexes aux démarches de partenariats avec les grands groupes.
- L'effectuation est aussi efficace dans les grands groupes !
- Podcast : les startups au service de la transformation de l'entreprise
- L'hypercroissance dans un grand groupe: comment faire x10 en un an
Startuper, corporate hacker ou responsable de programme open-innovation, tu peux me contacter:
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